
Livre inclassable, « The Narcissistic City » ne représente pas une ville particulière, mais les photos ont été prises aussi bien au Japon qu’aux Etas-Unis, elles veulent être l’archétype de la ville, la représentation d’elle même, le moi je, « La ville narcissique » montre des photos en N&B ou légèrement en couleur (on ne peut pas vraiment parler de photos couleurs), employant la technique de la chambre noire (« camera obscura »), assemblant des morceaux pris de ci de là et les agençant avec une maitrise consommé, Takashi Homma créé une représentation de la ville d’une grande finesse.
Coup de cœur :
Papier :
Mise en page :
Impression :
Récit photographique :
Titre : The Narcissistic City (1ière édition)
Auteur : Takashi Homma
Éditeur : MACK
ISBN : 9781910164600
Date : 2016
Tirage : Inconnu
Reliure : Livre relié
Dimension : 24,1 cm x 31,5 cm x 1,3 cm
Nombre de pages : 80 pages + 16 doubles pages, parfois d’un seul coté, parfois les deux pages sont doubles
Nombre de photos : 34 photographies N&B 13 couleurs, si on peut appeler cela couleur voir (*) et photos, les formats sont variés, du 7,5 cm x 23,8 cm au 31,5 cm x 93,0 cm
Type : Photo de ville prise dans une chambre obscure, assemblages
Couverture : Le livre n’a pas de dos en tant que tel mais est pris ensuite dans une jaquette rigide (type plastifié) et représente une des photos du livre
Format : Portrait
Papier : Un papier blanc mat, pas spécialement de qualité (au sens classique) mais qui correspond extrêmement bien au contenu du livre.
Langue : Anglais pour la page de texte
Imprimé : Inconnu
Prix : 69 €
Se le procurer : Librairie des abattoirs, Toulouse
L’introduction donne un bon aperçu du contenu du livre, ce dernier, plus livret que livre est enserré dans une couverture avec rabat et représentant une des photos mais en version plastifiée (voir la représentation en image). Les premières pages donnent le ton, N&B ou monochrome, les images se montrent et montrent une ville inconnue (même si certains lieux sont mondialement reconnaissables), « inversion » comme si on se trouvait dans la « camera obscura » (d’ailleurs non il n’y a pas de problème de sens de la photo), voir aussi à cet effet Takashi Homma chez Amana Arts), en même temps reflets, mais aussi montages, les photos se succèdent petites (peu) ou grandes (se dépliant sur deux doubles pages) le résultat est un livre prenant, une autre manière de montrer la ville et de nous emmener dans des continents inconnus. Parfois enflammées, bicolores, tempétueuses, les photos vont de la ville vers une abstraction de plus en plus poussée, chiffres et mots de notre ère numérique. Je n’ai pas réussi à trouver plus de renseignements que cela sur les techniques employées donc place à une représentation, ce qui pour un livre de photo est, de loin, le plus parlant.
(Après avoir cliqué sur une photo, la navigation entre elles est plus facile en se servant des flèches droite et gauche)
Le contenu lui même.
Takashi Homma est un photographe plutôt absent du WEB, pas de site et peu d’écrits sur lui, on sait quand même qu’il est né à Tokyo en 1962, il commence sa carrière dans les années 1990 et en 1999 il recoit le prix Kimura Ihei, son livre sur Tokyo est cité dans le t2 des meilleurs livre de photographies de Martin Parr et Gerry Badger. Travaillant toujours à Tokyo, il essaie d’étendre ses activités, c’est à voir sur Takashi Homma chez Amana Arts certainement le site ou on voit le mieux les photos, car ce site présente l’exposition qui a donné lieu à ce livre, Lens Culture a aussi un article sur cet ouvrage (avec d’autres photos). Vous pouvez suivre l’actualité de Takashi Homma sur Photography Now et un autre article intéressant est à lire sur Culturebase. La MEP (Maison Européenne de la Photographie) fait la présentation d’un ouvrage précédant ainsi que l’éditeur Aperture qui présente « Tokyo » toujours de notre photographe.
Un petit mot pour dire beaucoup de bien de l’éditeur MACK qui publie beaucoup de livres très intéressants.
(*) Plusieurs photos correspondent à des juxtapositions de différentes images, mais dans la mesure ou elles forment un tout, je n’en compte qu’une.