UEMOTO Hitochi, Kaiiki. Tokio : Sokyusha, 2013, 72 p. dont 64 photographies NB

Livre de mémoire, livre noir, pendant la seconde guerre mondiale le Japon avait créé des bases d’entrainements pour des kamikazes pilotant, non des avions, mais des torpilles modifiées.

Coup de cœur :

Papier :
Mise en page :
Impression :
Récit photographique :

Quelques renseignements techniques

Titre : Kaiiki
Auteur : Hitochi Uemoto
Éditeur : Sokyusha ou Sokyu-Sha – Première édition
ISBN : Il semblerait qu’il n’y en ai pas.
Date : 11/2013
Reliure : Livre relié
Dimension : 24,7 cm x 24,7 cm x 1.4 cm
Nombre de pages : 72
Nombre de photos : 64, toutes les photos ont un même format carré (19 cm x 19 cm).
Type : Noir et Blanc très sombre
Couverture : Relié, rigide et épaisse légèrement tissé avec une vignette collé.
Format : Carré
Papier : Pas de référence, papier mat pas très épais, c’est un papier agréable.
Langue : Japonais et Anglais
Prix : 50 €.
Imprimé au Japon
Remarque : Exemplaire signé

Se le procurer : Commandé et livré sans problème chez Anzenberger Gallery.

Hitochi Uemoto nous emmène en bord de mer, dans ces lieux ou étaient installées les bases d’Otsushima, Hikari et Hirao. Le photographe nous donne à voir ce qui, 70 ans avant, été vu par les jeunes hommes venus s’entrainer pour leur ultime mission. L’auteur explique lui même que, lors d’un premier voyage dans sa jeunesse, il avait été incapable de sortir quelques choses de ces lieux. C’est l’age aidant qu’il a pu y revenir et nous donner cette vision très forte de ces différents endroits. Alors livre de paysages, oui, mais pas que … livre de réminiscence.

Soyons clair, il n’y a (quasiment) pas de photos de bâtiment, quelques photos d’approches seulement, tunnels, passages … et beaucoup de photos de la mer, de ce qu’a vu Hitochi Uemoto, mais aussi, les présents dans ces lieux 70 ans avant. Les photos sont sombres, très sombres, Hitochi Uemoto, pour ce que j’en connais (Tougegoe 2003.8.23~2005.2.28 a chroniquer ultérieurement), avait déjà ce coté noir, ici il ressort encore plus et renforce les liens avec le passé et donne aux images une force certaine, les photos sont habitées, et flottent en nous, regardeur, ce sentiment que l’on ressent lorsque se promenant dans des vieux châteaux, passant des portes écroulées et des marches usées, on ressent le poids de tous ses gens des temps lointains.

Soyons clair une deuxième fois, ce n’est pas un livre sur la vie militaire ou autre vision glorieuse et/ou nationaliste, simplement des paysages, mais aussi un photographe qui se penche sur les hommes qui ont combattu pour leur pays. Une mise en situation géographique en japonnais et en anglais clôture le livre.

Place à la présentation de quelques pages.

Une petite remarque, la couleur de la couverture est très difficile à rendre, même avec une balance des blancs personnalisée, la reproduction s’en rapproche mais ajoute ce ton chaud due à la lumière du soleil. J’ai été aussi obligé de retoucher chaque photo pour les assombrir, elles sont vraiment dans ces tonalités très noires, ou les blancs sont sombres, à l’image de la pratique de Hitochi Uemoto.

(Après avoir cliqué sur une photo, la navigation entre elles est plus facile en se servant des flèches droite et gauche)

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Le livre est signé, puis on attaque la partie photo.
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Mer et ciel pour terminer dans une dernière allégorie.
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Mise en situation des bases, la version anglaise existe aussi.
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Les photos sont remarquablement composées, toutes dans un format carré, chaque élément tombe à sa juste place, l’impression est très bonne et le livre est très prenant, on suis les différents lieux et on est happé par les pages et l’ambiance qui se dégage. Une réussite.

Hitochi Uemoto est un photographe du noir et blanc, visible avec Oil 2006 et Tougegoe 2003.8.23~2005.2.28 chronique a venir, il continue son travail avec Kaiiki. Je n’ai pas trouvé de site ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas, mais impossible pour moi de vous proposer un lien vers son travail via internet. Pour l’éditeur, surprise, site en japonais ICI et pas vue de partie en anglais 🙂 faut se mettre au japonais. Pour les liens je vais peut-être arrêter là.

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